top of page
  • Icône Facebook noire
  • Icône Instagram noire

Quand la folie est sagesse, le problème est la solution

Volontariat à Viva la Vida Cultural Center (Cambodge)

Après avoir voyagé sur les 5 continents, et avoir réalisé la prouesse de traverser l’Australie à vélo & à contre-vent, Nicola Regina a choisi de s’installer au cœur du Cambodge, proche d’une petite ville où il avait déjà quelques attaches. En seulement quelques mois, le design du projet s’est dessiné au fil des besoins et des passions : un stade de foot, une maison pour les volontaires, un potager, une école, des sanitaires, une aire de jeux, des maisons rénovées… jusqu’à un tour du Cambodge avec une dizaine d’enfants dans un tuk-tuk pour sensibiliser au tri des déchets !

[Crédit photo : Viva La Vida Family]


C’est dans le faire que l’impossible devient possible

Avant l’arrivée de Nicola et sa détermination sans égale sur une des parcelles à l’entrée du village de Phum Thmey, il n’y avait rien… Ou plutôt si, il y avait une jungle infestée de serpents et débordant de déchets, et des rêves d’enfants où les dribbles et les buts s’enchaînent sur un stade de foot aux couleurs vertes et jaunes de l’Italie. Pendant près de deux mois, Nicola a commencé, seul, à défricher et nettoyer cette parcelle de jungle. Progressivement, des amis et des volontaires sont venus lui donner des coups de mains. Entre travail acharné et espoirs, un stade de foot a remplacé la jungle pour le plus grand bonheur des enfants du village, des volontaires de passages, et du fou-sage à l’initiative du projet.

C’est avec seulement 200 dollars que Nicola a débarqué au village avec toutes ses idées et son énergie, donc hors de question de dépenser des milles et des cents pour faire les fondations de la maison des volontaires qui se fait attendre. Des pierres, il y en a partout dans le village ! Nicolas décide donc de louer un petit tracteur et une remorque pour quelques pièces, d’en causer quelques mots au chef du village, et d’aller ramasser des pierres. C’est en montrant l’exemple que les habitants ont fini par le suivre dans sa folie et l’aider à ramasser les précieuses pierres. En moins d’une journée, la remorque est pleine et la maison des volontaires pourra bientôt s’élever sur des fondations de solidarité et d’entraide.

L’émancipation par le sport

Italien d’origine, Nicola est fan de football, tout comme les jeunes du villages qui y jouent sur des terrains vagues ou des chemins de terre. Vecteur de liens, le stade de foot est donc le premier élément du design à être implanté. Sauf que dans le stade et à ses abords, il y a maintenant des règles : le respect de l’autre est essentiel, et donc non il ne faut pas se balader avec un couteau fait main à 7 ans… Et si les règles ne sont pas respectées, la punition ne se fait pas attendre : privé de match, et relégué du côté des supporters pendants que les autres ont le privilège de jouer. Les entraînement et les matchs s’enchaînent jusqu’au tournois avec les villages environnants. Grâce au football, les liens se tissent avec bienveillance, le village ému vie, et les enfants s’émancipent !

Répondre aux besoins de base avant tout

A Viva La Vida Cultural Center, il n’y a pas d’obligation : les enfants sont libres d’aller et venir. Pleines.x de bonnes volontés, avides de nouvelles activités, curieux de ces volontaires étrangers, il y a toujours une bande prête à entreprendre un nouveau projet : prendre soin du potager, recycler des déchets, peindre l’aire de jeux,… etc. Dans un village où la moitié des habitants sont des mineurs dont beaucoup d’orphelins, l’école publique est rarement la priorité et ne vaudra jamais les enseignements de l’école privé. Permettre aux enfants d’accéder au savoir est donc une priorité : d’abord une bibliothèque, puis une école, des cours d’anglais & des jeux éducatifs, et même des ordinateurs sont récupérés au profit de l’égalité des chances.

Petit à petit, l’équipe de Viva la Vida Family répond aux besoins de base : achat de vêtement, dons de brosse à dent, aller-retour d’urgence à l’hôpital public,… etc., et dès que les économies de l’association sont suffisantes, des sanitaires sont installés car l’eau courante est rare dans les foyers du village. De même, plusieurs maisons sont rénovées ou construites pour mettre les plus nécessiteux à l’abri. Chaque projet est réalisé en concertation avec les familles locales, ainsi qu’avec le chef du village qui parle anglais.


« to make them autonomous, free and self-sufficient »

« children can self-determine and enjoy our own freedom »

« to promote international cooperation to ensure the respect for the universal human rights »

Nicola Regina – Viva la Vida Family


Comments


bottom of page